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Le mois dernier, une charmante cliente m'a posé une question qui m'a interpellée : « Annie, pourquoi utilises-tu du suif de bœuf plutôt que du suif de mouton ? J'ai entendu dire que le suif de mouton était meilleur pour les peaux sensibles. »
J'ai réalisé qu'au cours de toutes ces années passées à fabriquer des baumes de suif dans mon atelier de Rigaud, je n'avais jamais vraiment exploré cette question en profondeur. Certes, j'avais choisi le suif de bœuf après l'avoir vu guérir l'eczéma de mon fils, mais avais-je raté quelque chose ? Le suif de mouton aurait-il pu être un choix encore meilleur pour notre famille ?
J'ai donc fait ce que toute mère curieuse aurait fait. J'ai retroussé mes manches et me suis plongée dans la recherche, passant des soirées à comparer les textures, les parfums et les résultats sur mes propres mains sèches en hiver. J'ai même contacté d'autres artisans du suif au Canada et ailleurs pour connaître leurs expériences.
Voici ce que je dois vous dire d'emblée : il n'existe pas de « suif » idéal pour tous. Tout comme certains d'entre nous adorent courir le matin tandis que d'autres préfèrent le yoga le soir, votre peau pourrait apprécier ce que la mienne n'apprécie pas.
Ce que je peux partager, c'est ce que j'ai découvert sur chacun d'eux : les avantages et les inconvénients, les différences surprenantes et, bien sûr, les réalités pratiques qui pourraient influencer votre décision. Je vais être totalement honnête avec vous sur les deux points. Que vous choisissiez d'acheter chez moi ou de faire fondre votre suif maison, l'important est que vous trouviez ce qui convient à la peau de votre famille. C'est une promesse que j'ai faite en créant The Tallow Company, et je compte bien la tenir.
Alors versez-vous une tasse de thé et laissez-moi partager ce que des mois de recherche, de tests et de nombreuses expériences ratées m'ont appris sur ces deux ingrédients remarquables...
Comment ils se sentent réellement sur votre peau
Suif de mouton : la surprise de la soie

Suif de bœuf : l'ami protecteur

Maintenant, le suif de bœuf – mon fidèle compagnon – est complètement différent. Il est plus ferme, comme une bonne pommade. Je dois d'abord le réchauffer entre mes mains (ce que j'adore, c'est comme un petit rituel). Une fois fondu, il s'étale plus lentement, plus délicatement. On sent qu'il crée une barrière sur la peau.
Le truc, c'est que le suif de bœuf prend son temps à absorber – environ 20 à 30 minutes. Pendant nos hivers québécois, c'est vraiment une bénédiction. C'est comme porter une mitaine de laine invisible sur le visage. Mon mari plaisante en disant qu'il sait toujours quand je l'ai appliqué, car mes joues ont un éclat rosé pendant une bonne demi-heure.
La teneur plus élevée en acide palmitique (25 à 27 % par rapport à la teneur plus faible des moutons) crée ce bouclier protecteur. C'est pourquoi l'eczéma de mon fils a si bien réagi : sa peau avait besoin de cette barrière supplémentaire pour guérir.
Le dilemme du matin ou du soir
C'est là que ça devient pratique. Quand je suis pressée de préparer quatre enfants, je préfère le suif de mouton. Il pénètre assez vite pour que je puisse me maquiller sans attendre. Mais je n'ai pas de suif de mouton dans mon atelier, et il y a une raison à cela (nous y reviendrons).
Pour l'heure du coucher ? Ou avant d'aller au marché fermier du samedi en janvier ? Le suif de bœuf est le meilleur choix. Sa lente absorption n'est pas un défaut, c'est une caractéristique. Il continue d'agir pendant votre sommeil ou protège votre visage du vent toute la matinée.
La vérité qu'aucun des deux camps ne vous dit
Pour être tout à fait honnête, sur ma peau normale, je remarque à peine la différence au bout d'une heure. Les deux laissent ma peau nourrie. Les deux sont efficaces. C'est surtout durant ces 30 premières minutes que la différence de texture est la plus significative.
Mais ce qui m'a vraiment frappé, c'est que ce n'est pas vrai pour tout le monde. Les personnes atteintes de rosacée pourraient ne pas tolérer le suif de bœuf ; il pourrait sembler trop lourd, trop occlusif. Mais le suif de mouton ? C'est peut-être un bien meilleur hydratant dans ce cas.
Pendant ce temps, certains ont la peau sèche et fine comme du papier en hiver ? On peut constater que le suif de mouton a « disparu trop vite » et est revenu à la viande de bœuf.
Alors qui a raison ? Ils ont tous les deux raison. Et c'est la belle et frustrante vérité des soins de la peau : notre peau est aussi unique que nous.
Que contient-il réellement ? L'histoire des vitamines et de la nutrition

Quand les clients me demandent quels sont les bienfaits nutritionnels du suif, je tiens à leur fournir des informations concrètes. J'ai donc fait des recherches sur la composition des produits que nous appliquons sur notre peau.
Les chiffres que j'ai trouvés
Selon les données de l'USDA, le suif de bœuf contient de minuscules quantités de vitamines : 0,35 mg de vitamine E par cuillère à soupe, des traces de vitamine D et un peu de choline. Ces quantités sont si faibles qu'elles sont presque négligeables pour les soins de la peau.
Pour le suif de mouton ? Je n'ai pas trouvé de données comparables de l'USDA ni de répartition nutritionnelle fiable provenant de sources scientifiques. Ce manque d'information est frustrant lorsqu'on essaie d'établir une comparaison honnête.
La différence de l'alimentation à l'herbe
Voici ce qui compte : choisir entre un bœuf nourri à l'herbe et un bœuf nourri aux céréales fait une réelle différence. Des recherches montrent que le suif de bœuf nourri à l'herbe présente un ratio oméga-3/oméga-6 de 1,4:1, ce qui est anti-inflammatoire. Du suif de bœuf nourri aux céréales ? Ce ratio passe à 16:1 en faveur des oméga-6, qui peuvent favoriser l'inflammation.
Ces mêmes recherches n'existent pas pour les variétés de suif de mouton, bien qu'il soit raisonnable de supposer que le suif de mouton nourri à l'herbe serait également supérieur au suif de mouton nourri aux céréales.
Ce que dit réellement la recherche
Une revue scientifique de 2024 a analysé 19 études sur le suif pour les soins de la peau. Les résultats indiquent que le suif peut multiplier par 3,7 la concentration en acides gras de la peau, favorisant ainsi l'hydratation grâce à sa structure lipidique biocompatible.
Mais voici le détail crucial : ces études se sont concentrées presque exclusivement sur le suif de bœuf. Les recherches scientifiques sur le suif de mouton pour les soins de la peau sont extrêmement limitées.
La question des gras trans
Une différence avérée : le suif de mouton contient des niveaux plus élevés d'acides gras trans que le suif de bœuf. Bien que nous sachions que les acides gras trans alimentaires sont nocifs, les recherches sur leur application topique sont limitées. Cela crée une incertitude que certains pourraient trouver préoccupante.
Les acides gras qui comptent
Le suif de bœuf et le suif de mouton contiennent tous deux des acides palmitique, stéarique et oléique, des acides gras qui reflètent la composition naturelle de notre peau. Cette similitude explique probablement pourquoi ils sont tous deux des hydratants efficaces. Le suif de bœuf contient généralement 25 à 27 % d'acide palmitique, tandis que le suif de mouton en contient un peu moins, ce qui explique leurs textures différentes.
L'essentiel sur la nutrition
Sur la base des données disponibles :
- Le suif de bœuf nourri à l'herbe présente des avantages nutritionnels documentés
- Le suif de mouton manque d’études nutritionnelles complètes
- Les deux contiennent des acides gras compatibles avec la peau
- Aucun des deux ne fournit une teneur significative en vitamines pour une utilisation topique
La triste vérité : on ne peut pas affirmer avec certitude qu'un produit est supérieur sur le plan nutritionnel, car il n'existe tout simplement pas d'études comparatives. Le suif de bœuf semble meilleur sur le papier, mais c'est peut-être parce qu'il a été étudié plus en profondeur, et non parce qu'il est intrinsèquement supérieur.
Lorsqu'il s'agit de choisir entre ces deux options, l'argument nutritionnel privilégie le suif de bœuf, mais uniquement parce que nous disposons de plus d'informations à ce sujet, et non parce que nous avons prouvé que le suif de mouton est inférieur.
Le prix et l'attente de trois semaines
Parlons de l’éléphant dans la pièce : combien cela coûte réellement et si vous pouvez même le trouver.
La réalité des prix
Lorsque j'ai recherché les prix pour cette comparaison, les chiffres m'ont fait cligner des yeux deux fois :
Suif de bœuf : 2 à 15 $ l'once, selon la qualité et la source
Suif de mouton : 15 à 25 $ l'once lorsque vous en trouvez
Ce n'est pas une faute de frappe. Le suif de mouton coûte deux à trois fois plus cher que le suif de bœuf. Pour une famille qui utilise du suif quotidiennement, la différence est vite énorme.
Le problème de disponibilité
Voici ce que j'ai découvert en essayant de me procurer les deux :
Le suif de bœuf est partout. J'en ai trouvé plus de 50 marques en ligne, ainsi que des fournisseurs locaux, des marchés de producteurs et des magasins bio. Je peux le commander aujourd'hui et le recevoir jeudi. Certains d'entre vous pourraient même l'obtenir gratuitement chez leur boucher.
Le suif de mouton, c'est une toute autre histoire. J'ai trouvé trois à cinq marques spécialisées, principalement basées au Royaume-Uni ou en Nouvelle-Zélande. Ma commande a mis trois semaines à arriver. Les frais de livraison ? Presque aussi élevés que le produit lui-même.
Pourquoi une telle différence ?
L'industrie bovine est très importante, ce qui fait du suif de bœuf un sous-produit naturel facilement disponible. La plupart des transformateurs nord-américains sont spécialisés dans l'élevage bovin, et non ovin.
L'élevage ovin est ici axé sur la production de viande et de laine, et non de suif. Les rares entreprises qui fabriquent des soins à base de suif de mouton sont de petites exploitations artisanales, ce qui explique à la fois leur prix élevé et leur disponibilité limitée.
Ce que cela signifie pour vous
Si vous envisagez d'essayer des soins à base de suif dès demain, le suif de bœuf est une option réaliste. Vous pourrez probablement en trouver localement dans la semaine.
Si vous souhaitez essayer le suif de mouton, vous aurez besoin de :
- Patience pour les délais de livraison
- Un budget qui peut supporter le prix élevé
- Plans de secours en cas de rupture de stock (ce qui arrive fréquemment)
Le coût caché
Il y a un autre coût à prendre en compte : la régularité. Lorsque je fabrique des produits pour ma famille ou mes clients, j'ai besoin de fournisseurs fiables. Je peux obtenir du suif de bœuf de qualité constante toute l'année auprès de plusieurs sources. Si un fournisseur rencontre des difficultés, j'ai des alternatives.
Avec du suif de mouton ? Vous dépendez de ces quelques fournisseurs spécialisés. S'ils sont en rupture de stock ou arrêtent leurs livraisons au Canada, vous êtes coincé.
Le prix et l'attente

Parlons de l’éléphant dans la pièce : combien cela coûte réellement et si vous pouvez même le trouver.
La réalité des prix
Lorsque j'ai recherché les prix pour cette comparaison, les chiffres m'ont fait cligner des yeux deux fois :
Suif de bœuf : 2 à 15 $ l'once, selon la qualité et la source Suif de mouton : 15 à 25 $ l'once lorsque vous pouvez en trouver
Ce n'est pas une faute de frappe. Le suif de mouton coûte deux à trois fois plus cher que le suif de bœuf. Pour une famille qui utilise du suif quotidiennement, la différence est vite énorme.
Le problème de disponibilité
Voici ce que j'ai découvert en essayant de me procurer les deux :
Le suif de bœuf est partout. J'en ai trouvé plus de 50 marques en ligne, ainsi que des fournisseurs locaux, des marchés de producteurs et des magasins bio. Je peux le commander aujourd'hui et le recevoir jeudi. Certains d'entre vous pourraient même l'obtenir gratuitement chez leur boucher.
Le suif de mouton est une toute autre histoire. Il est plus cher et les fournisseurs fiables à grande échelle sont rares. Comme, pour moi, l'approvisionnement local fait partie intégrante de notre mission, nous ne pouvons pas l'utiliser pour fabriquer notre produit.
Pourquoi une telle différence ?
L'industrie bovine est très importante, ce qui fait du suif de bœuf un sous-produit naturel facilement disponible. La plupart des transformateurs nord-américains sont spécialisés dans l'élevage bovin, et non ovin.
L'élevage ovin est ici axé sur la production de viande et de laine, et non de suif. Les rares entreprises qui fabriquent des soins à base de suif de mouton sont de petites exploitations artisanales, ce qui explique à la fois leur prix élevé et leur disponibilité limitée.
Ce que cela signifie pour vous
Si vous envisagez d'essayer des soins à base de suif dès demain, le suif de bœuf est une option réaliste. Vous pourrez probablement en trouver localement dans la semaine.
Si vous souhaitez essayer le suif de mouton, vous aurez besoin de :
- Patience pour les délais de livraison
- Un budget qui peut supporter le prix élevé
- Plans de secours en cas de rupture de stock (ce qui arrive fréquemment)
Le coût caché
Il y a un autre coût à prendre en compte : la régularité. Lorsque je fabrique des produits pour ma famille ou mes clients, j'ai besoin de fournisseurs fiables. Je peux obtenir du suif de bœuf de qualité constante toute l'année auprès de plusieurs sources. Si un fournisseur rencontre des difficultés, j'ai des alternatives.
Avec du suif de mouton ? Vous dépendez de ces quelques fournisseurs spécialisés. S'ils sont en rupture de stock ou arrêtent leurs livraisons au Canada, vous êtes coincé.
Mon point de vue pratique
Mon mari et moi aimerions aller au-delà de l'approvisionnement local ; nous serions ravis d'être les premiers à nous approvisionner. Devenir bergers est d'ailleurs sur notre liste de choses à faire. Alors, si un jour nous avons un troupeau qui paît dans nos champs de Rigaud, nous pourrions inclure du suif de mouton dans notre mélange pour répondre aux différents types de peau.
Mais d'ici là, je ne peux pas bâtir une entreprise – ni une routine de soins – sur un produit qui peut mettre trois semaines à arriver et coûter trois fois plus cher. Pour ceux qui ont un budget illimité et de la patience, la disponibilité du suif de mouton n'a peut-être aucune importance. Pour le reste d'entre nous, qui vivons dans la vraie vie avec un budget serré, la différence de coût et d'accessibilité est énorme.
La dure vérité : même si le suif de mouton était légèrement meilleur (et nous n'avons pas encore établi qu'il l'était), serait-il trois fois meilleur ? C'est une question à laquelle vous seul pouvez répondre pour votre famille.
La réalité quotidienne : vivre avec chaque suif
Après des semaines de tests des deux suifs côte à côte, voici à quoi ressemble réellement l'utilisation quotidienne.
Le rush du matin contre le rituel du soir
À la maison, les matins sont… chaotiques. Quatre enfants, une seule salle de bain, et tout le monde a besoin d'être quelque part. Si j'utilisais du suif de mouton, son temps d'absorption de 10 à 15 minutes serait parfait. Appliquez, brossez-vous les dents, et quand je serai prête pour la journée, ma peau le sera aussi.
Mais le suif de bœuf ? Il faut que je prévoie une absorption de 20 à 30 minutes. C’est pourquoi je le réserve pour le soir, lorsque cette lente fonte fait partie de mon rituel de détente. Il y a quelque chose de méditatif à le réchauffer entre mes mains pendant que la maison se calme enfin.
L'histoire du parfum
Voici quelque chose dont personne ne parle assez : l’odeur.
Le suif de mouton est quasiment inodore. Même directement sorti du contenant, il ne dégage pratiquement aucune odeur. Pour une application sur le visage ou pour les personnes sensibles aux odeurs, c'est un véritable atout.
Le suif de bœuf, soyons honnêtes, peut sentir le bœuf s'il n'est pas correctement fondu. Un suif de bœuf de bonne qualité, bien nettoyé, dégage une odeur douce, presque sucrée. J'en ai testé quelques-uns qui sentaient le rôti du dimanche. C'est bon pour les mains et le corps, mais sur le visage ? Il faut un certain temps pour s'y habituer. C'est pourquoi nous mettons tout en œuvre pour notre propre processus de fondue, de purification et de désodorisation du suif .
J'ai appris à aimer le parfum doux et naturel de notre suif de bœuf. Ça sent… l'authenticité, je suppose. Mais je comprends pourquoi certains ne peuvent pas s'en passer.
Stockage et durée de conservation
Les deux suifs se conservent environ 12 mois à température ambiante et 24 mois au réfrigérateur. Mais voici ce que j'ai remarqué : les versions nourries à l'herbe semblent rester fraîches plus longtemps, probablement grâce à leur teneur plus élevée en antioxydants.
En été, les deux deviennent plus mous. En hiver, ils deviennent plus fermes. Le suif de mouton change plus radicalement avec la température en raison de sa texture de base plus tendre. Je garde le mien dans un placard frais toute l'année, et il est parfait.
La question comédogène
Les deux suifs ont un score de 2 sur l'échelle comédogène, ce qui signifie qu'ils sont peu susceptibles d'obstruer les pores chez la plupart des personnes. Mais « la plupart » ne signifie pas « tous ».
Certaines personnes souffrent d'acné à cause de la texture plus épaisse du suif de bœuf. D'autres trouvent que le suif de mouton n'hydrate pas suffisamment. Votre peau vous dira rapidement à quel camp vous appartenez. Commencez par un test cutané, surtout si vous avez tendance à avoir de l'acné.
Alors, lequel est réellement le meilleur ?
Après toutes ces recherches, tous ces tests, toutes ces nuits passées à comparer des études et des prix... quelle est ma réponse honnête ?
Pour la plupart d'entre nous, le suif de bœuf est le produit le plus performant. Non pas parce qu'il est nettement supérieur en termes de performances, mais parce qu'il est accessible, abordable et fiable.
La science le confirme (mais surtout parce qu'il a été davantage étudié). Son prix est raisonnable pour un usage quotidien. Sa disponibilité vous évite d'être à court et d'attendre trois semaines pour une livraison depuis la Nouvelle-Zélande.
Mais le suif de mouton brille pour...
- Ceux qui ont la peau du visage extrêmement sensible et qui trouvent le suif de bœuf trop lourd
- Les personnes qui ne supportent aucune odeur près de leur visage
- Toute personne ayant besoin d'une absorption rapide pour les routines matinales
- Les personnes atteintes de rosacée ou d’affections similaires
- Les personnes qui préfèrent simplement des textures plus légères et qui ont le budget pour des produits haut de gamme
La vérité sur la qualité qui compte le plus
Voici ce que j’ai appris qui compte plus que le bœuf ou le mouton : la qualité de votre source.
Le suif mono-ingrédient, nourri à l'herbe et correctement fondu – qu'il soit de bœuf ou de mouton – surpassera toute version de mauvaise qualité. Je préfèrerais sans hésiter un suif de bœuf de qualité à un suif de mouton douteux, et vice versa.
Le choix de ma famille
Nous utilisons du suif de bœuf. Nous adorons le suif de bœuf. Il a guéri l'eczéma de mon fils, protège notre peau pendant les hivers québécois et provient de fermes que je peux visiter avec mes enfants. Le fait qu'il coûte moins cher et qu'il soit livré en toute fiabilité facilite la décision.
Est-ce que j'essaierais le suif de mouton si nous avions ces moutons de rêve broutant dans nos champs ? Absolument. Est-ce que j'en proposerais aux clients qui recherchent quelque chose de plus léger et d'assimilation plus rapide ? Sans hésiter.
Mais pour l’instant, pour la plupart d’entre nous, le suif de bœuf offre tout ce dont nous avons besoin : une sagesse traditionnelle qui fonctionne, des ingrédients que nous pouvons nous procurer de manière responsable et des soins de la peau que nous pouvons réellement nous permettre d’utiliser tous les jours.
La permission dont vous avez besoin
Si vous êtes perdu face à ce choix, voici mon conseil : commencez par ce que vous pouvez trouver localement. Essayez le suif de bœuf de bonne qualité. Voyez comment votre peau réagit. Vous pourrez toujours essayer le suif de mouton plus tard si vous êtes curieux ou si le bœuf ne vous convient pas.
Il n'y a pas de police des soins de la peau. Personne ne juge vos choix. L'important est de trouver ce qui fait le bonheur de votre peau – et cela peut être du suif de bœuf, de mouton, ou autre chose.
De mon atelier à votre domicile, j'espère que cela vous aidera à faire le bon choix pour votre famille. Car au final, les meilleurs soins sont ceux que vous utiliserez réellement, que vous pourrez vous permettre et qui conviennent réellement à votre peau unique et magnifique.
Avec mes meilleurs vœux de Rigaud, Annie